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Quitter la France est-ce une obligation pour les musulmans ?

est-il obligatoire de quitter la france ? Jun 21, 2023

Tout pays où il y a la liberté du culte, ainsi que la justice dans ses différentes formes (sociales ou juridiques) est bon pour y vivre selon l'islam, même si celui-ci n'est pas musulman.

Tout pays où il n'y a pas la liberté notamment du culte ou il n'y a pas la justice, le musulman doit le quitter, même si le pays en question se dit musulman.

Le fait de quitter un pays pour l'une de ces raisons, cela s'appelle « hijrah ou hégire ».

En voyant les musulmans en Abyssinie chrétienne, le Prophète (SSSL) a été justifié ce choix par la justice qui y régnait, alors que le pays n' pas musulman.

A travers, l'histoire les musulmans se sont installés, pour une raison ou pour une autre, dans des pays non musulmans. D'ailleurs la conversion à l'islam de certaines régions de l'Asie (sud-est) a eu lieu grâce à des musulmans qui sont partis là-bas pour faire du commerce. Alors qu'en même temps, d'autres musulmans ont fui à travers l'histoire des pays musulmans pour sauver leurs vies de l'injustice qui y régnait.

Notons que beaucoup de prophètes, d'après des versets coraniques, ont passé la majorité de leurs vies dans des pays non musulmans, dans le mais de les appeler à Dieu. Ceux qui ont cru à ces prophètes, vivaient eux aussi dans ces pays non musulmans.

De même, le Prophète (SSSL) a vécu dans la Mecque plus longtemps que ce qu'il a vécu à Médine. La seule a choisi qui l'a poussée à quitter la Mecque fut la volonté des associés de l'assassin.

Du coup, le musulman a le droit de vivre là où il veut tant qu'il y ait la justice et la liberté. Comme il doit quitter le pays où ces deux valeurs manquent.

À partir de ce qui précède, on arrive à la conclusion que la France est un pays où le musulman peut vivre car il y a la justice et la liberté.

Cependant, si un musulman veut quitter la France pour aller s'installer dans un autre pays remplissant les mêmes conditions, cela lui est autorisé sans être une obligation.

Mohamed Najah